lundi 19 novembre 2007

MON COUP DE COEUR DU MOIS





J'ETAIS HOTESSE DE CHARME A TOKYO par Melissa




Débauchée d'un grand palace parisien pour diriger un hôtel à Tokyo par un riche homme d'affaire, Melissa découvre le monde de la nuit et des plaisirs d'une mégalopole décomplexée.


Dans Kabukicho, le quartier chaud où se cotoient toutes les extravagances sexuelles, elle comprend vite que les chambres ne servent pas seulement à dormir et que les hommes aiment s'y amuser avec des hôtesses qui jouent leurs personnages de manga préférés, poupées de chair jamais à court d'idées pour les émoustiller. De clubs coquins en bars pornos huppés, Melissa plonge corps et âme dans les fantasmes d'une société nippone à la fois hi-tech et débridée, où l'imagination et le vice ne connaissent aucune limite. Sexe et zen, telles sont les deux mamelles du Japon moderne, où les jeunes filles déguisées en écolières règnent en maîtresses absolues sur ceux qui croient en faire leurs jouets.




Disponible à la librairie érotique du net : www.lamusardine.com

dimanche 14 octobre 2007

MOITEURS MALGACHES


Mon coup de coeur du mois !


Travaillant dans une ONG spécialisée dans la protection des forêts, Aurore débarque à Madagascar pour six mois et se retrouve bien vite au fin fond de la cambrousse, où l'arrivée d'une jeune blanche ne passe pas inaperçue. Après quelques difficultés d'adaptation, Aurore ne tarde pas à découvrir les moeurs très libres des habitants, qui n'allument pas que des feux de brousse, et les insolites pratiques sexuelles des marabouts qui ont plus d'un tour dans leur sac à malices...

lundi 27 août 2007

LES MAJORDOMES DU SEXE


Voici mon nouveau roman sorti chez Media 1000 cet été !

Majordome au pays de sa gracieuse majesté, voilà la carrière choisie par Camille, une jeune Française bien décidée à s'imposer dans ce métier d'ordinaire réservé aux hommes. A peine arrivée chez des nouveaux riches de Londres, elle apprend ce que servir veut dire. Pas fainéante, Camille est vite aux petits soins pour ses patrons exigeants, qui manient la cravache au moindre faux pas. Madame aime en effet qu'on s'occupe d'elle jusqu'à lui dispenser des caresses très intimes, Monsieur attend qu'on soit à sa disposition pour ses fantasmes très particuliers. Et parmi le personnel de la maison, une cuisinière délurée et un chauffeur vicelard ne sont pas les derniers à l'initier à toutes les facettes du métier.

Bref, le métier de "majordome" exige de payer de sa personne et de ne pas compter ses heures. Cela tombe bien, Camille sait vite se rendre indispensable et plus personne ne peut se passer de ses nombreux talents...

Bonne lecture à tous !

jeudi 28 juin 2007

BACK TO BANGKOK !




Soi Zero, June 28, 2550


Retour dans la moiteur de Bangkok après quelques semaines à Tokyo. L'ambiance nocture de Sukhumvit Road, le soir, me manquait, sans oublier les bars de Nana Plaza. J'ai aussi retrouvé mon appartement sur la soi 11, situé près d'un salon de massage et d'un couturier indien. Les filles m'ont salué derrière la vitrine, mais j'ai d'autres priorités pour l'instant. Pendant mon absence, la bonne, une filipino, a squatté les lieux avec un farang, qui a vidé mon stock de Singha et de condoms... Elle vient chez moi trois fois par semaine et surveille l'appart' quand je suis en voyage. Va falloir que je change les serrures une fois de plus, pour éviter de me faire dévaliser comme lors de mon dernier périple à Manille.

Le soir, après avoir bouclé un article pour une revue SM de New York sur les moeurs fétichistes nippones, je me retrouve à me taper une tom yam soup près de Soi Zero, dans un restaurant qui s'installe l'après-midi dans une station service désaffectée, jusque tard le soir. A côté, l'express way à péage qui mène à l'ancien aéroport international de Dong Muang, devenu domestique à la suite de l'ouverture de celui de Suvarnabhumi, et une voie de chemin de fer.

Derrière celle-ci, sous les piliers soutenant une autre route, des bars qui forment Soi Zero, un repère d' expats et de farangs qui préfèrent le calme à la cohue de Nana Plaza. Ma soupe avalée, je file en repérage, avec en tête une Thaïe à lunettes, Lek, la reine du billard qui officie au Rooster Bar. Cet endroit minuscule a été mon QG pendant trois ans, j'y venais tous les soirs écluser des Singha et rédiger des confessions érotiques pour des sites internet roses.

Mais ce soir, c'est le choc, Hiroshima mes amours ! Entre les piliers de béton il n'y a que des gravas, tout a été rasé pendant mon séjour à Tokyo ! Est-ce encore un coup des promoteurs immobiliers, qui se sont refait une santé depuis la crise de 1997, ou des autorités, sous la férule des militaires depuis le coup d'état ? Je erre entre les cartons servant de nattes aux SDF, déboussolé, me demandant se qui a bien pu se passer. Et surtout, qu'est devenue Lek ? Est-elle retournée à Chiang Mai, ou a-t-elle trouvé un autre bar sur Soi One ou à Nana Plaza ?

L'enquête risque d'être longue et difficile, car je n'ai pas son numéro de portable, mais j'ai tout le temps devant moi.

mardi 22 mai 2007

BLOODY MARY



Mes doigts s'enroulent autour du manche. La croupe frémissante de Miss Saeko est devant moi, ses globes laiteux sont une toile abstraite sur laquelle mes prédécesseurs ont laissé leur souvenir. Je n'ai jamais fouetté une femme, ma main tremble, moite et incertaine. Je me rapproche de la croix qui supporte la silhouette de Miss Saeko. Sa joue appuyée sur le bois d'ébène, elle me lance un regard désespéré.

- Onegai shimasu.

La voilà qui me supplie. Le front brûlant, je déroule le fouet et le fait siffler dans l'air silencieux de la pièce close. Je me place de biais, un oeil sur ses fesses contractées dans l'attente de mon châtiment. Mon bras se lève, je retiens mon souffle, et voilà le coup qui part. La mèche claque sur son cul, elle pousse un petit cri d'animal blessé. Emporté par mon élan, je double la sentence. Deux lignes fines et rouges barrent sa raie en diagonale. Des goutelettes de sang suintent de la blessure superficielle, le rouge glisse sur le blanc de sa peau. Cela suffit à me décomplexer et me pousse à la punir pour de bon. Ses seins s'écrasent contre la croix, son cul se hérisse sous les coups qui pleuvent. Je me déchaîne, libéré, envahi d'une allégresse incroyable. Je veux la marquer à jamais, qu'elle se souvienne de moi.

Quand le fouet me tombe de la main, la servante réapparaît, un flacon de saké sur un plateau. En sueur, je la regarde éclabousser les fesses à vif. Le saké arrache des grimaces à Miss Saeko. Impitoyable, la servante l'arrose jusqu'à la dernière goutte, puis elle s'écarte pour me céder la place. Je me penche sur mon oeuvre, ivre à la vue de ce cul strié, les narines frémissantes à renifler les vapeurs d'alcool. Et là je me mets à lécher les blessures suintantes à fleur de peau, lappant le mélange doux amer du sang et du saké mêlés. Un cocktail sublime, le don de Miss Saeko. Ma langue parcourt les boursouflures avec douceur, ma salive est un baume. Les heures passent, je n'en finis pas de parcourir son cul. Lorsque je suis enfin repu, Miss Saeko s'est endormie, assommée de plaisir. La servante me raccompagne dehors, l'air frais me dégrise et je jette un dernier coup d'oeil vers l'immeuble. Avec déjà une sensation de manque. Demain je rentre à Bangkok, mais je sais que je reviendrais dans ce cinéma porno de Ueno pour revoir Miss Saeko.

jeudi 26 avril 2007

LES FANTASMES DE MISS SAEKO




Une Lexus noire aux vitres fumées nous conduit derrière la Tokyo Tower. Assis sur la banquette aux côtés de Miss Saeko, je n'ose pas la regarder, feignant de m'intéresser à la pâle copie rouge et blanc de la Tour Eiffel. Le chauffeur séparé de nous par une vitre coulissante arbore des gants blancs, comme un chauffeur de taxi. Il entre dans un sous-sol où deux hommes en costume noir saluent la voiture avec force courbettes. Miss Saeko et moi descendons, tandis qu'ils s'occupent de charger la Lexus dans un ascenseur qui va la caser dans un parking à étages. Miss Sako m'entraîne dans le hall de la résidence, une tour de quinze étages aux angles acérés, toute en verre bleu, avec un toit en forme de pyramide.

Un liftier déguisé en groom nous accompagne au dixième et s'incline devant Miss Saeko qui n'a pas dit un mot durant le trajet. Après avoir ôté mes chaussures comme il sied, je la suis dans un salon au sol parsemé de graviers gris, avec une cascade qui coule dans des bambous emboîtés les uns dans les autres. La maîtresse de maison s'éclipse, je m'asseois sur un tatami. Une servante surgie de nulle part m'apporte un plateau avec du thé vert et des sofuto kuriimu, des boules de glace parfumées au gingembre, disposées dans des petits cônes de gaufrette. J'y goûte du bout des lèvres, un oeil sur la sobriété zen des lieux, loin du brouhaha de Tokyo. Le temps s'écoule avec lenteur, rythmé par le bruit de l'eau. Lorsque la servante revient, elle tient un coussin de velours rouge à deux mains, orné d'un idéogramme qui signifie "Félicité". Enroulé dessus comme un serpent, un fouet noir au manche tressé, qui dégage une odeur de cirage et de cuir ancien. Elle me fait signe de le prendre et j'obéis.

- Madame vous attend ! Dozo.

Elle s'efface pour me laisser passer dans la pièce voisine, après avoir fait coulisser la cloison en papier de riz. Le coeur battant, je découvre Miss Saeko juchée sur une croix en bois, les chevilles et les mains liées par des noeuds de corde. Elle est nue, face à la croix, ses fesses blanches pleines d'anciennes marques de coups. Sa voix rauque résonne dans la pièce vide peinte en noire.

- Je vous attendais !

( A suivre)

mardi 17 avril 2007

RENDEZ-VOUS AU TEMPLE ZOJO-JI







April 4- 2 PM


Quatre jours après ma rencontre avec l'inconnue dans ce cinéma porno de Ueno, je n'ai toujours pas osé l'appeler. Je tourne et retourne sa carte de visite, repoussant l'échéance. Dans quarante huit heures, je rentre à Bangkok. Il me faut percer son mystère avant de plonger dans les bars de Nana Plazza. A midi, j'avale un ramen nami, un bol de nouilles arrosé de thé vert, dans un tachi- kui, une gargotte où l'on mange debout. J'y suis rentré après avoir aperçu un téléphone à pièce près de l'entrée. Protégé par les clients qui font la queue pour leur pause déjeuner, je glisse des pièces de 100 Yen dans l'appareil constellé d'autocollants avec les frimousses de jeunes hôtesses prêtes à vous masser à domicile. Au bout de trois sonneries, la voix rauque de la mystérieuse femme à l'imperméable me souffle à l'oreille. Je ferme les yeux, crois sentir son parfum sucré tout en revoyant ses seins laiteux dans les toilettes.


Il me faut quelques secondes pour retrouver mes esprits et me présenter à elle.


- I remember you ...


Elle me donne rendez-vous au temple Zojo-ji, situé derrière la Tokyo Tower. Elle raccroche sans me laisser le temps de confirmer ou non. Elle sait que je vais venir. Je descends dans la station de métro la plus proche et attrame la rame de la Toei Mita line qui s'arrête à Shiba-koen. J'arrive tout essoufflé au temple Zojo-ji, vingt minutes avant l'heure fatidique. J'en profite pour jeter un oeil aux statues de pierre grises coiffées de bonnets en laine colorés, qui garnissent un jardinet en bas des marches du corps principal du temple. Ces statues de Jizo sont les gardiens des voyageurs et des enfants. Il régne une ambiance triste, toutes ces figures sculptées dans la froideur de la pierre me filent le frisson. Drôle d'endroit pour une rencontre. Plus les minutes passent, plus je me dis qu'elle ne l'a pas choisi au hasard. Sa silhouette se profile enfin dans l'allée qui chemine entre le parking et le jardin. Elle se dirige droit sur moi, comme si elle savait que je me tiendrais à cet endroit précis. (A suivre )

vendredi 6 avril 2007

MON COUP DE COEUR DU MOIS


ESCORT GIRL, par Alysson Heffner


Alysson a trouvé un job d'été dans une drôle d'agence de voyage : escorter des clients qui veulent découvrir le Paris secret, loin des sentiers battus. Elle s'apercevra vite, à son corps défendant (pas tant que ça !) que pour être une bonne "escort girl", il ne suffit pas d'avoir un plan de la capitale... Elle va donc déployer tout le catalogue de ses charmes pour satisfaire les touristes (et les lecteurs) les plus exigeants.


Dans ce récit autobiographique écrit au fil de la plume, une jeune femme moderne qui ne savait pas quoi faire de sa peau découvre sa vocation : elle sera écrivain, ou écrivaine, comme on dit maintenant. Et comme elle est encore un peu jeune, elle a décidé d'accumuler les expériences vécues pour les raconter ensuite... encore toutes chaudes. Ecrire, dit-elle, doit être avant tout un "plaisir"... Qu'en pensez-vous ?

Mon coup de coeur de ce printemps, parole de Saint Just ! Un nouveau grand roman dans la collection déjà culte LES EROTIQUES D'ESPARBEC.

Disponible chez www.lamusardine.com

mardi 3 avril 2007

FIN DE SEANCE




Le couloir sent l'eau de Javel et le déodorant bon marché. Les toilettes se trouvent au fond, près d'une issue de secours. J'avance sur la pointe des pieds dans la faible lumière dispensée par une loupiote au plafond. Les râles de la fille sur son tonneau sont amplifiés par les enceintes derrière l'écran tout proche. Des relents de pisse aigrelette et de parfum sucré se mélangent à l'entrée des toilettes, un local étroit muni d'un lavabo et de deux cabines. J'entre, les hommes alignés devant une cabine ouverte en grand ne prêtent pas attention à moi. Au fond d'une poubelle en plastique, des lingettes pleines de foutre.

J'avance d'un pas et découvre un spectacle incroyable dans la lueur jaunâtre d'un néon : La mystérieuse femme assise sur le couvercle d'un siège de WC, son imperméable ouvert laisse voir ses seins ronds, qui tombent un peu sur les côtés, mais encore fermes. Une culotte blanche masque son bas ventre. La bouche crispée dans l'effort, elle branle un des spectateurs dont la queue sort de la braguette. C'est déjà la fin pour lui, il grogne et crache dans la paume de la femme à la figure d'un blanc laiteux. Il la remercie d'une courbette et va s'essuyer au lavabo. Puis, discret, sans se retourner, il sort pour voir la suite du film. Lorsqu'elle a épongé le dernier, je me retrouve face à elle. J'ai le coeur qui bat, mais malgré mon érection, je n'ai pas le courage de m'exhiber devant elle. Passée une curiosité fugitive identique à celle manisfestée tout à l'heure à mon égard dans la salle, la femme a un sourire énigmatique. Elle se rajuste en nouant la ceinture de son imperméable, et je regrette la vue de ses seins. Elle se lève avec grâce, puis me tend une meishi, sa carte de visite.

- Call me, please !

Je la prends du bout des doigts, charmé par sa voix rauque et ses yeux noirs un brin cernés mais si intenses. Je m'efface pour laisser passer, elle disparaît dans le couloir en faisant claquer ses talons. Je passe la tête sous le robinet, mon précieux trophée en poche. Et je quitte le cinéma, incapable de me concentrer sur ce qui se passe à l'écran...

dimanche 1 avril 2007

CINEMA A TOKYO




Dans la salle, une odeur d'after shave et d'humidité imprègne l'atmosphère. Les sièges en cuir craquent, un boîtier indiquant une issue de secours clignote dans le fond. Mes yeux s'habituent à la pénombre, je vois les têtes des spectateurs en train de mater le film. Ils sont une douzaine, que des hommes. Sauf au premier rang où je devine une silhouette féminine, égarée dans ce ciné hard et essai. Les cheveux coiffés en chignon, transpercés par des baguettes en argent qui accrochent la lumière du projecteur, je ne vois que sa nuque. Distrait, je cesse de regarder la fille en train d'être flagellée pour essayer de mieux voir cette mystérieuse spectatrice. Je suis vite récompensé car voilà qu'elle se lève et remonte l'allée pour s'asseoir au troisième rang, à deux sièges de plusieurs types assis côte à côte. Intrigué par son manège, je scrute l'obscurité pour discerner ses traits. Entre deux âges, sans doute la quarantaine, petite et fluette, elle porte un imperméable. Dans le noir, sa figure a une pâleur fantômatique.

Pas le temps de m'interroger davantage, elle change à nouveau de position, alors que toutes les têtes se tournent vers elle. Cette fois elle s'approche de ma rangée et s'asseoit juste devant, sur le premier siège côté allée. D'une beauté un peu fanée, mais pas vulgaire, sa bouche brille, maquillée d'un rouge sang. Elle jette un coup d'oeil derrière et me repère. Elle a un léger hochement de tête, poli, puis fixe l'écran où la fille subit maintenant les derniers outrages, en levrette sur son tonneau. Quelques minutes passent, et la femme s'en va. Cette fois elle disparaît vers les toilettes, dont l'entrée se trouve sous le boîtier qui clignote. Comme dans un ballet bien réglé, quatre hommes abandonnent leur siège et s'éclipsent en une procession silencieuse vers les toilettes. C'est plus fort que moi, il faut que je sache ce qui ce manigance dans cet étrange cinéma de quartier.

( à suivre)

samedi 31 mars 2007

ESCALE A TOKYO



March 31- 2007- 5 PM


De retour à Tokyo pour quelques jours, en vue d'un nouveau livre sur les bars à hôtesses des quartiers chauds de Kabukicho et Ikebukuro. M'éloigner de Bangkok est toujours un crève-coeur, l'atmosphère de Nana Plazza me manque assez vite en général. Sans mes repères habituels, les bars où je joue au snooker avec des filles d'Isan, les salles de karaoke enfumées où mes copines thaies chantent pour moi les chansons de leur région, comme celles de Moonsit Komsoi, mon préféré, je déprime. Et lorsque je dois rentrer en France, cette sensation de manque est encore pire. A Tokyo, l'âme quasi latine des Thaïlandais n'est plus qu'un vague souvenir. Malgré les cerisiers en fleur que j'ai admirés ce matin dans le park de Ueno, un quartier populaire traversé par une ligne de chemin de fer, j'ai un coup de blues à la vue des hôtesses en train d'aguicher des salary men en costume noir pour les faire entrer dans leur bar. Malgré leur mini jupe en skai rose, leurs bottes noires à semelles compensées et des anoraks grands ouverts en dépit du froid qui hérissent leurs petits nichons, elles me semblent moins sexy que leurs lointaines consoeurs de Bangkok. Et que dire des tarifs prohibitifs de ces bars où il faut raquer à la demie heure ou à l'heure pour qu'une hôtesse vous fasse la conversation ? J'en ai claqué de la thune à essayer d'entamer un dialogue avec des greluches fardées comme des geishas, scotchées à leur portable, et qui baragouinaient un anglais indigne d'un pays éduqué et exporteur comme le Japon. A Bangkok, pour soixante Bath ( Moins de deux Euros) la Singha ou la Kloster Bier, la fille s'asseoit à vos côtés et pas question de regarder le compteur ! Une soirée à Tokyo, c'est un mois en Thaïlande ! Après les cerisiers, une halte dans un sushi bar à me goinfrer de teka maki dans Ameyoko Arcade, je déambule dans le coin à la recherche d'une librairie spécialisée en livres consacrés au bondage. Et là je tombe en arrêt devant une vitrine où deux affiches de films pornos me font de l'oeil. Un escalier étroit descend à la caisse, des salary men y achètent un ticket. Curieux, je décide de m'offrir une séance de cinéma, plaisir également prohibitif à Tokyo avec des places à quinze Euros. Par chance, ici le ticket s'affiche à cinq cent Yens, soit quatre Euros. Mieux, il s'agit d'un double programme, comme à l'époque au Barbès Palace ou au Gaité Boulevard, à Paris, où je passais mes week-ends à voir des kung fu, des peplums ou des westerns spaghettis. Pour moi, la Nouvelle Vague était enterrée depuis belle lurette. La caissière lève le nez derrière sa vitre, surprise qu'un gaijin s'aventure dans ce lieu de perdition.

- No English !

Je lui réponds en Japonais que ce n'est pas un souci. Je lui glisse une pièce de cinq cent Yens et je pousse le rideau de la minuscule salle, pas plus de cinquante fauteuils plongés dans l'obscurité. Le premier film a déjà commencé. L'image, du 35 mm, est rayée à souhait, c'est un porno des années quatre vingt. A l'écran, un type genre docker est en train de fouetter le cul d'une femme nue et ligotée sur un tonneau, à grands coups de bites, hurlant comme un des sept samouraïs.

( A suivre).


mercredi 24 janvier 2007

LA CASERNE DES PERVERSES


Dans cette caserne où l'on forme les femmes soldats arrivent quelques oies blanches prêtes à tous les sacrifices. Les anciennes vont s'occuper de ces bleues comme elles le méritent et leur apprendre à vivre. Bizutages en règles ... et hors règles... Les malheureuses recrues vont être soumises aux sévices les plus humiliants par les perverses qui règnent sur cette caserne hors catégorie. Ajoutez un adjudant de sexe mâle, et très mâle même, qui a un sens très particulier de la discipline. Ajoutez un colonel amateur de chevaux ... et de juments. Quelques invités à qui l'on offre un divertissement sur mesures avec ces demoiselles.

dimanche 21 janvier 2007

AMOURS ASIATIQUES






















Parce qu'elle s'ennuie en France, Isabelle, l'héroïne de ce récit, une jeune infirmière, s'envole pour le Viêt-Nam. Les découvertes qu'elle va y faire, sur le pays et sur elle-même, seront avant tout sexuelles. Elle ne se savait pas si perverse, elle se croyait normale, mais le hasard des rencontres va vite lui démontrer le contraire. Est-ce le climat ? L'étrangeté du décor ? Elle n'en sait rien, très vite elle cesse de résister et s'abandonne toute aux douceurs empoisonnées des nuits tropicales... Proie succulente pour ceux qui mettent leurs mains sur elle, mais proie de plus en plus consentante... et qui finit par devenir ogresse.

ORGIES MONDAINES


La jeune Marine, modèle nu, est recrutée par Maud, riche galeriste de l'avenue Montaigne. "Vous serez mon assistante, mais j'exige de vous une disponibilité totale... et complète." Comment cette " disponibilité" va faire de Marine le jouet érotique de la jet set, vous le découvrirez avec autant de surprises qu'elle, dans ce roman sulfureux inspiré d'un fait divers. Devenue une des gloires d'Ibiza, d'orgies en escapades coquines sur des yachts princiers, en compagnie d'Arielle, Maud et quelques autres, Marine, avec son carnet d'adresses bien fourni, se sent prête pour de nouvelles aventures, si possible très "chaudes".

Qui sait, vous les lirez peut-être un jour ?

jeudi 18 janvier 2007

LA LECTRICE FOUETTEE


EXTRAIT : Quand Guenièvre appliqua le gant sur ses fesses, Marion éprouva une brûlure intolérable, encore plus cuisante que celles du fouet : ce n'était pas avec de la paille, mais avec des orties que l'intendante "bouchonnait", comme celle d'une jument, la croupe écarlate de la jeune fille où s'imprimaient les traces bleues des lanières de cuir. Les fesses en feu, Marion hurlait comme une folle, les orties se nichaient dans la raie de ses fesses, les brûlures, infernales, se propageaient vers son sexe ouvert.

"Et maintenant, le dessert ." gloussa Guenièvre.

Elle glissa le gant entre les cuisses de Marion et l'appliqua sur les lèvres ouvertes de la vulve et sur le clitoris. Après lui avoir longuement frictionné les muqueuses, elle enfonça les orties dans le vagin, les fit coulisser sadiquement entre les parois enflammées. Des aiguilles de feu se plantèrent dans la chair intime de Marion, irradiant tout son corps. Les traits convulsés par l'hystérie, elle eut l'impression de sombrer dans la folie... Or, le pire était encore à venir ! Avant de regagner sa chambre, il fallait qu'elle se "vide" ! Dès qu'elle commença, la brûlure de l'urine fut si atroce qu'elle perdit conscience...

TOURISTES SEXUELLES


C'est bien joli de partir en vacances organisées dans certaines îles tropicales, en Thaïlande. Mais il peut arriver que la politique locale s'en mêle, et que d'imprudentes touristes se trouvent prises au piège. Emmenées à dos d'éléphant dans les profondeurs de la jungle, elles vont servir d'otages. En attendant leur rachat, elles passent le temps comme elles peuvent. Il fait si chaud qu'on ne supporte presque rien sur la peau. Et la sueur éveille souvent des démangeaisons érotiques qu'on satisfait comme on peut. D'autant plus que les ravisseurs, qui n'ont pas les yeux dans leurs poches, sont prêts à tout pour satisfaire la libido des étrangères. D'insolites jeux s'ensuivent, plus pervers que méchants. A leur retour, les imprudentes touristes auront de bien lubriques souvenirs ! Tout est bien qui baise bien ...