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Histoire de changer d'air après la mort brutale de Lek, je prends la poudre d'escampette et file me réfugier à Hong Kong. Mon premier séjour dans l'ancienne colonie de sa Grâcieuse Majesté date de 1983, le dernier de 97, quelques semaines avant la rétrocession à la Chine. Ne plus arriver via l'aéroport de Kai Tak est une déception, survoler le quartier de Mong Kok ou virer au dessus du port de Victoria, cela appartient désormais au passé. Un bus me dépose dans le quartier de Tsim Sha Tsui, et de là je me rends sur Cameron Road, au Star Guest House. Ici l'atmosphère familiale n'a pas changé, ma chambre minuscule au dernier étage donne sur la rue. Aussitôt je redescends en pélerinage sur le port Victoria, alors que la nuit tombe. Désormais Bruce Lee domine la promenade qui borde les eaux, et les étoiles des grandes stars du cinéma de Hong Kong jalonnent les trottoirs. De voir celles d'Anita Mui, Chang Cheh, Jackie Chan ou Chow Yun Fat me réchauffent le coeur, me faisant oublier ma douleur. L'envie d'écouter les tubes immortels de la diva de la canto pop me pousse à dénicher un KoK (Karaoke) sympa dans le coin. Après une soupe de nouilles au pied de porc, me voilà devant le Golden Goose. Un petit bar où des hôtesses en chong seam en soie verte chantent pour les clients. Je m'installe sur un sofa dans la pénombre et regarde un vieux Chinois interpréter un classique de Paula Tsui, une autre de mes favorites. Quand j'invite une hôtesse à ma table pour partager un cognac, elle me propose un salon privé. Bloody hell ! A peine débarqué et me voilà seul en tête à tête avec une charmante Chinoise ...